Je garde de ma retraite des « Aventuriers du Bonheur » de très bons souvenirs.
La première chose que j’ai aimée fut la chaleur du lieu et de l’accueil. Chaque hôte est un bienvenu dans la maison du Seigneur et cela se sent !
A Cîteaux, les journées rythmées par les temps de prière m’ont permis de trouver un certain repos au fur et à mesure des jours. Il semble que le temps s’arrête (et pourtant il défile…) à l’abbaye, pour laisser plus de place au grand monde qui est en soi et que l’on n’entend souvent plus.
J’ai aussi été agréablement surprise de la disponibilité des moines
qui nous ont fait partager leur quotidien dans la prière autant que dans le travail ou la lecture de la bible - qui sous leur regard m’a apparu subitement bien plus riche et vivante.
Ces quelques jours m’ont montré que dans la simplicité beaucoup de richesses apparaissent, et je suis partie de là affermie dans ma foi.
Tout de cette expérience n’est pas descriptible. Je crois simplement que ce genre de lieu touche chacun à sa manière là où il est prêt à le recevoir et je ne peux que conseiller à tous de vivre cette expérience !
Astrid
C’est par mon évêque que j’ai eu connaissance de ces séjours pour jeunes que propose l’abbaye de Cîteaux. Un geste pas anodin qui a d’ailleurs fait rire les frères. Il est vrai qu’un grand jeune que l’on voit tous les dimanches à l‘église et sur les rassemblements diocésains, d’autant plus dans un petit diocèse comme le mien, ça serait presque anormal de ne pas l’aider à s’interroger.
Parce que c’est un fait : je me pose des questions, mais pas seulement sur une hypothétique vocation, plus largement sur le sens à donner à ma vie, mes engagements (scoutisme, engagements étudiants, etc.). Alors si je ne savais pas précisément ce que j’allais trouver à Cîteaux, j’avais au fond de moi la certitude que pour quelques jours, ma place était là bas.
Et pas seulement pour me couper du monde et me déconnecter de tous les soucis du quotidien, mais aussi pour me rapprocher de l’essentiel, et prendre du temps pour moi auprès de Celui qui est amour.
J’ai pu y trouver de la paix et du repos. Et ça fait un bien fou. J’y ai aussi appris à mieux m’interroger, à mieux réfléchir. Je ne peux que conseiller cette expérience, même à ceux que certains aspects de la vie monastique peuvent démotiver.
C’est avant tout une très belle expérience pour l’Homme.
Pierre
Avant ce stage, je me demandais comment vivaient les moines, quelles étaient les motivations qui les avaient poussés à "se retirer
du monde ".
Les Aventuriers du Bonheur pour moi, c'est l'Oraison à 6h30, 30 min de cœur à cœur avec celui qui nous a sauvé des griffes du péché, 30 min pour dire " bonjour, Jésus je te bonne mon cœur".
les Aventuriers du Bonheur, c'est la "lectio-divina ". Je tiens ici, a remercier du plus profond de mon cœur les frères, qui durant cette semaine, nous ont aidés à l’expérience de la prière réelle, ce dialogue entre Dieu et nous. Personnellement, j’ai appris à ne plus parler seul pendant mes prières, j'ai appris a laisser le Seigneur me parler au travers de sa parole.
Les Aventuriers du Bonheur, c'est aussi la recherche personnelle de Dieu, et de soi-même ; et cet environnement de silence nous y a vraiment aidés.
Je pense n'avoir nul part ailleurs ressenti une si grande paix m’habiter.
Les Aventuriers du Bonheur c'est ce rythme de vie totalement consacrée au Seigneur, (Vigile, les laudes suivi de la messe, tierce, sexte, none, vêpres et complies pour achever la journée).
C'est aussi ,les différentes taches (fromagerie , ménage , ...) liées à la vie quotidienne de l'abbaye, ces différents temps de prière (harmonie des psaumes) et les travaux avec les moines, m'ont permis de comprendre l'importance de chaque frère dans la communauté, et la force de cette aspiration à ne faire qu'un avec les autres frères.
Le moine pour moi avant ce stage, était ce personnage mystérieux , renfermé sur lui même, solitaire.
A la fin , je dirais : le moine appartient à une communauté, ouvert, je dirai même sympathique ; qui aspire à partager, avec nous, le bonheur d'une vie entièrement vouée à la recherche de Dieu.
Merci chers frères, d'avoir partagé avec nous, cette infirme partie du bonheur de votre vie monastique entièrement vouée au Seigneur.
Wilfried Coulibaly